Araignées rouges, pucerons, limaces, mouches des semis : les parasites du haricot blanc
Jardinier en herbe ou agriculteur aguerris, vous avez prévu de semer des haricots blancs dans votre jardin ou sur votre terrain ? Vous avez réussi la première étape : planter les semis. Maintenant, il va falloir les chouchouter jusqu’à la récolte !
Car vos cultures de haricots blancs peuvent être la cible de nombreux parasites. Découvrons-les ensemble et surtout apprenons comment les neutraliser !
Lutter contre les parasites des haricots blancs
Les premiers ennemis des plants de mogettes sont les parasites !
Les insectes comme les nuisibles, ravageurs ou chenilles sont justement les pires ennemis de votre potager. Une infestation peut détruire rapidement vos végétaux.
1. L’araignée rouge
Vous en avez peut-être déjà vu dans votre jardin pendant une chaude journée de juin, des tout petits points rouges courir sur le sol. Ce sont ce qu’on appelle des araignées rouges ou tetranychus urticae !
Ces acariens se nourrissent de la sève des plants de haricots. Comment savoir si vos plantations en sont infestées ? C’est simple, vous constaterez que les feuilles jaunissent et tombent, avec des petites tâches blanches.
Les araignées rouges n’aiment pas l’humidité, ainsi vous pouvez pulvériser du purin d’orties sur les feuilles pour les faire fuir. Autre solution biologique, posez-y des coccinelles, prédateurs naturels de ces acariens ! Optez enfin pour le pyrèthre si cela ne fonctionne pas.
2. Le puceron noir
Comme son nom de l’indique pas, le puceron noir est un acarien qui peut également être gris ou vert. Comme l’araignée, il suce la sève des plantes. On le retrouve dans nos champs de mai à septembre, là où il sévit le plus.
Comment savoir si vous en êtes infesté ? Vous remarquerez très rapidement des longues colonies se former sur les tiges de vos haricots.
Les coccinelles en raffolent, n’hésitez pas à les attirer dans votre jardin pour qu’elles vous en débarrassent ! Et pour s’en prémunir, évitez des engrais trop azotés, qui les attireront. Un insecticide à base de pyrèthre est redoutable face à ces pucerons.
Pour lutter contre les pucerons dans vos plants de haricots blancs, et éviter de passer par la pulvérisation d’insecticides, vous pouvez aussi opter pour la pose de décoction à base de plantes. L’ortie par exemple est un excellent anti-pucerons.
3. La mouche des semis
La mouche des semis est une petite créature grise, qui va mettre au monde des larves qui vont s’attaquer directement aux graines pendant qu’elles germent. Elles vont grignoter les cotylédons et par là, détruire le bourgeon central.
Pour éviter leur venue, attendez que la terre soit suffisamment chaude pour planter (12°C suffiront), et n’hésitez pas à arroser le sol avec une infusion de tanaisie, ou du purin de fougère, très efficace !
4. La limace ou l’escargot
Un peu plus volumineux, cet ennemi fait de sacrés ravages dans les jardins et champs ! Ils adorent ronger les feuilles les jeunes plants printaniers. Vous remarquerez sur les feuilles des trainées de bave, signe annonciateur qu’un escargot est venu il y a peu se remplir la panse par temps de pluie !
Pour s’en prémunir, pulvérisez également du purin de fougères tous les 3 jours.
Sachez que leurs prédateurs naturels sont les oiseaux et hérissons. Si vous en avez dans le coin, ils pourront vous prêter main forte !
5. La chenille
Tout comme la limace ou l’escargot, la chenille va ronger les feuilles des haricots. Si vous remarquez des trous dedans et que le printemps est bien entamé, aucun doute, c’est bien l’oeuvre d’une vilaine chenille !
Le printemps est la période de l’année où les papillons se reproduisent, d’où leur présence accrue. Du purin d’absinthe ou d’orties les feront fuir, tout comme un mélange d’eau et de vinaigre blanc pulvérisé sur les feuilles.
La mogette de Vendée sous toutes ses formes
Si vous chouchoutez bien vos semis, vous devriez avoir de beaux haricots secs à la sortie de l’été !
N’hésitez pas à jeter un œil à nos recettes pour vous donner des idées de repas originales pour accompagner nos belles mojhettes. Il n’y a pas que l’option cassoulet, fort heureusement !
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